Synthèse Personnelle 

Antoine LAGADEC

Sujet: Les Limites du Coeur Humain

Thème: Santé et Bien-être

 

    La première étape de ce TPE fut la recherche de quelqu’un avec qui réaliser ce TPE. Dès la classe de 2nde, alors que Mme Foti, notre professeure de SVT nous apprend qu’il nous faudra réaliser un TPE lors de notre année de 1ère, je me tourne vers mon camarade Augustin Moreau, avec qui j’ai l’habitude de travailler. Sachant de plus que nous irions tous les deux en 1ère scientifique, le choix était totalement justifié !

    Il fallait dès lors trouver un sujet, qui s’inscrirait dans un des vastes thèmes proposés : nous pensions d’abord à réaliser quelque chose sur les sodas, leurs effets sur l’organisme etc. Mais nous nous rendîmes vite compte que ce sujet ne nous intéressait pas réellement. Ayant fait un stage dans le milieu médical pendant les vacances d’été, il m’apparut clairement que notre TPE s’inscrirait dans ce domaine. Augustin ayant fait un stage dans un laboratoire pharmaceutique était parfaitement d’accord. C’est en courant avec mon père qu’une première idée me vint : en effet, il portait un cardio-fréquencemètre lui permettant de connaître sa fréquence cardiaque. Je me suis alors dit que travailler sur le cœur serait une excellente idée. Je fis part de mes idées à Augustin, qui approuva de suite. En y réfléchissant, Augustin me fit remarquer qu’un TPE sur le cœur et son fonctionnement prendrait trop la forme d’un exposé. C’est là qu’il eut l’idée de traiter des limites du cœur. L’idée était excellente.

    Nous devions trouver une problématique concrète, afin d’établir un plan. Nos professeurs encadrants nous conseillèrent de nous baser sur un élément concret, qui permettrait de problématiser facilement le sujet. En y réfléchissant, nous nous dîmes que se baser sur le décès d’un sportif dû à un problème cardiaque serait suffisamment concret  pour parler des limites du cœur humain. Après quelques recherches, plusieurs possibilités s’offraient à nous : le décès d’un marathonien de 30 ans, celui d’un footballeur de 29 ans ou celui d’un handballeur de 16 ans : le choix fut rapidement fait : en effet, se baser sur le décès du jeune handballeur nous paraissait judicieux : cela nous sensibilisait plus, car il avait notre âge lors de son décès. La problématique était claire : comment un si jeune sportif pouvait-il décéder d’un malaise cardiaque ?

    Le plan fut assez long à trouver : plusieurs idées s’offraient à nous : comparer le cœur humain à celui d’autres animaux, pour savoir si le cœur humain était le plus performant, découvrir l’anatomie et le fonctionnent du cœur humain grâce à une dissection, réaliser un test d’effort pour savoir à quel âge les performances cardiaques sont optimales, interviewer un spécialiste de la préhistoire, pour connaître l’évolution du cœur humain…

    Finalement, après de nombreux brainstorming en cours de TPE, nous trouvâmes un plan cohérent : étudier et comparer les performances cardiaques de différentes classes d’âge, étudier/disséquer un cœur afin de comprendre son fonctionnement et les maladies pouvant l’atteindre et enfin interviewer un cardiologue, afin de comprendre les comportements à risque pour notre cœur. Cela annonçait déjà une masse important de travail à réaliser…

    Augustin se chargeait de contacter un cardiologue, moi-même de trouver des cœurs pour la dissection, et nous organisions le test d’effort à deux. C’est là que les obstacles commencèrent à faire surface : pour des raisons de normes, il est impossible d’obtenir des cœurs entiers chez un boucher en Allemagne. J’attendis donc d’aller en France pour récupérer des cœurs chez un boucher français. Le cardiologue de Reims qu’Augustin avait contacté était d’astreinte pendant la période où Augustin aurait pu le voir : j’arrivais donc à contacter, par le biais d’amis, un cardiologue à Rennes qui répondit à nos questions par courriel. Enfin, le lieu sur lequel nous voulions organiser notre test d’effort était situé en dehors du lycée, et donc nous ne pouvions y faire courir les élèves, pour des raisons de responsabilités : nous dûmes revoir l’organisation du test, et le reporter à plus tard dans l’année. Mais finalement, nous trouvâmes une solution à chacun de ces obstacles, et les expériences de ce TPE se réalisèrent sans souci. Une fois que nous avions réalisé toutes les expériences, nous commençâmes la rédaction du dossier : en effet, cela nous apparaissait la forme la plus pratique pour notre TPE. Mais pour rester dans « l’ère du temps », Augustin eu l’idée de réaliser un site web, sur lequel nous pourrions mettre photos, vidéos, journal de bord etc… Ainsi, notre TPE se présenterait sous la forme d’un dossier écrit accompagné d’un complément numérique en ligne.

    Ce TPE a représenté une masse de travail assez importante : il a fallu nous organiser en conséquence : pour la réalisation des expériences, nous nous y prîmes assez tôt, et nous partageâmes la rédaction du dossier de façon égale : je rédigeai le grand B et la moitié du grand A et Augustin rédigeait le grand C et l’autre moitié du grand A. Après, nous complétions chacun la partie de l’autre.  Pourtant, si j’avais dû refaire ce TPE, je m’y serai pris plus à l’avance pour la rédaction du dossier, au moins avant les vacances de Noel. C’est une des critiques que je ferai sur l’organisation de notre travail.

    Pour conclure, je dirai que ce TPE m’a énormément apporté : au niveau des connaissances, comme au niveau de l’apprentissage de l’organisation. J’ai ainsi pu remarquer que nous étions dépendant de nombreux facteurs, pour l’organisation des différentes expériences. J’ai aussi appris à travailler en groupe, et cela s’est avéré agréable : on ne se sent pas seul, et lorsque son partenaire est motivé, comme Augustin, c’est un plaisir de réaliser un tel travail. Ce TPE m’a aussi permis d’apprendre le maximum de choses sur le cœur, son fonctionnement et ses maladies. Il nous a également fallu suivre une démarche scientifique, ce qui n’est pas toujours facile, mais extrêmement intéressant, au niveau de l’ouverture d’esprit que cela nous apporte. Voulant être depuis longtemps chirurgien cardiaque, ce thème m’intéressait au plus haut point. Le fait que nous puissions choisir notre thème et notre problématique est également un facteur positif, qui nous motive, car nous travaillons sur un sujet qui nous intéresse, voire nous passionne.